Le trouble alimentaire se manifeste de plusieurs manières. Cela se traduit le plus souvent par l’anorexie ou la boulimie. Les signes déclencheurs de leur apparition sont souvent similaires, mais le rapport que chaque malade a avec la nourriture diverge selon le degré d’évolution de la pathologie. Si le sujet vous tient à cœur, lisez donc notre article.
L’évolution des troubles des conduites alimentaires
Selon les statistiques de la Haute Autorité Sanitaire, les troubles du comportement alimentaire sont très fréquents en France. Plus de la moitié des cas d’anorexie mentale touche les femmes entre 13 et 17 ans, un pourcentage alarmant de plus de 80 %. Les 20 % restants représentent les hommes entre 16 et 20 ans.
Pour l’hyperphagie boulimique, les cas recensés sont rares. Néanmoins, cette maladie n’affecte que les adultes. Soit environ 3 à 5 % de la population. En ce qui concerne la boulimie, là encore la majorité des cas enregistrés concernent tous des femmes. Les plus touchées sont les de 19 à 20 ans.
Les causes de la maladie
Les troubles de conduites alimentaires sont une pathologie qui se développe en se nourrissant des insécurités de chacun. Elles peuvent donc durer toute notre vie, si elles ne sont pas diagnostiquées à temps. Les émotions, les frustrations sont extériorisées dans le rapport avec la nourriture. En d’autres termes, notre manière de nous alimenter reflète notre état de santé physique.
La façon de se nourrir change, l’appétit également. L’organisme s’en trouve ainsi bouleversé :
- stress ;
- infection intestinale ;
- dépression chronique, etc.
À long terme, le mélange explosif d’une habitude alimentaire malsaine avec une instabilité émotionnelle peut provoquer de graves conséquences. C’est ce qui conduit généralement aux troubles des conduites alimentaires.
Le diagnostic des troubles
Les troubles de conduites alimentaires ne sont pas similaires à une privation de nourriture classique comme un régime ou à une surconsommation excessif d’aliments. Cette pathologie est d’ordre psychologique. L’anorexie, la boulimie et l’hyperphagie boulimique sont considérés comme une addiction.
Les différentes manifestations des troubles des conduites alimentaires
La boulimie
Cette maladie est caractérisée par des crises répétitives d’ingestion alimentaire. La quantité de nourriture ingurgitée est colossale. Le plus troublant dans le comportement est le fait de se faire vomir après avoir été en contact avec la nourriture. Certains malades pratiques même le sport à outrance.
L’hyperphagie boulimique
Cette pathologie peut induire en erreur, car elle se présente sous l’apparence d’un épisode boulimique. Sauf que dans ce cas-ci, la personne n’est pas sujette aux comportements habituels.
L’anorexie mentale
Cette maladie est associée à une sous-alimentation volontaire de la personne par rapport à sa perception qu’elle a de son corps :
- la peur de prendre du poids ;
- la peur d’être obèse ;
- une mauvaise estime de soi.
Cette alimentation insuffisante affaiblit l’organisme et le malade maigrira à vue d’œil. Dans les cas les plus extrêmes, l’anorexie mentale peut être affiliée à des épisodes boulimiques.
L’anorexie simple
Cette maladie est provoquée par une perte de l’appétit. Cette phase de restriction alimentaire est souvent temporaire. Elle est généralement causée par un état anxieux répétitif ou une maladie somatique.
L’hypersélectivité
Ce trouble de l’alimentation est spécifique, car la personne atteinte de la maladie ne s’autorise pas à manger un certain type d’aliment. Par exemple ne pas manger des aliments de couleur verte.
Le mérycisme
Ce rapport avec la nourriture se manifeste par une envie récurrente de régurgiter volontairement tous les aliments contenus dans la bouche. La personne les remâche ensuite avant de les avaler définitivement.
Le pica
Ce trouble alimentaire se traduit par une ingestion compulsive d’aliments sans apports nutritifs ou bien des substances non-comestibles pour l’organisme.
Les conséquences néfastes sur l’organisme
En résumé, les troubles de l’alimentaire conduisent à :
- la léthargie ;
- l’ostéoporose ;
- une baisse du taux de potassium dans le sang ;
- un arrêt du cycle menstruel ;
- une infection rénale ;
- un surpoids ou une maigreur excessive ;
- des douleurs articulaires ;
- des anomalies du tube digestif ;
- des maladies cardiovasculaires ;
- des problèmes au niveau de la dentition ;
- des déficits cognitifs.