Connaissez-vous l’apopathodiaphulatophobie ?
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Connaissez-vous l’apopathodiaphulatophobie ?

Est-ce que vous souffrez d’une peur particulière ? Avez-vous déjà entendu parler de l’apopathodiaphulatophobie ? Si c’est la première fois que vous entendez ce type de phobie, voici quelques informations supplémentaires sur le sujet.

Les sources de l’apopathodiaphulatophobie

L’apopathodiaphulatophobie, ou la peur d’être constipé, est une phobie de plus en plus courante, surtout chez les femmes. Les personnes atteintes de cette maladie sont convaincues que si elles ne vont pas à la selle, elles vont tomber malades. Le fait de penser qu’elles seront peut être constipées crée un sentiment de peur chez les apopathodiaphulatophobes. D’ailleurs, les sources de cette phobie sont nombreuses.

    • Un événement traumatique : il peut s’agir d’une concentration de matière fécale sèche et dure dans le rectum (le fécalome), d’un abcès anorectal, d’une fissure anale, etc… Elle peut aussi être causée par le simple fait d’être en contact avec une personne ayant une peur bleue d’aller à la selle.
    • Un abus sexuel : les violences sexuelles, au cours de l’enfance, font aussi partie des sources de l’apopathodiaphulatophobie, en créant en même temps des problèmes digestifs aigus chez le patient.
    • Une peur d’aller de l’avant : l’apopathodiahutlatophobie peut aussi être provoquée par la phobie de ne pas oublier le passé. Au lieu de tout évacuer, le malade préfère garder sa maladie pour lui.

Les signes de l’apopathodiaphulatophobie

Le premier signe de la phobie de la constipation est l’évitement. La personne touchée par cette maladie évite toutes les situations qui risquent de la troubler ou de changer ses habitudes. Dès qu’elle soupçonne un trouble intestinal, elle va aux toilettes. Elle peut y passer des heures en utilisant une grande quantité de laxatifs. Si, par malheur, cette personne n’arrive pas à se libérer de cette crainte, cela va entraîner une crise de panique et une suite de somatisations comme les sueurs, les palpitations, les vertiges, les tremblements, etc…

Les traitements de l’apopathodiaphulatophobie

Pour traiter l’apopathodiaphulatophobie, adoptez une alimentation variée, riche en fibres, et buvez suffisamment de l’eau. La pratique de sport, d’une manière régulière, est aussi un autre moyen de prévenir la phobie de la constipation. Cela permet à votre organisme d’avoir une bonne digestion. Pour éviter les colites sanglantes, ou d’autres complications, mieux vaut éviter les laxatifs pour permettre de limiter l’anxiété chez l’apopathodiaphulatophobe. Cependant, si vous avez vraiment envie d’évacuer les selles, ne vous retenez pas au risque de provoquer vraiment une constipation.

D’autres moyens sont aussi disponibles pour soigner l’apopathodiaphulatophobie. Il en est ainsi, par exemple, du TCC ou thérapies cognitivo-comportementales. Celle-ci apprend au patient des techniques qui lui permettent de se relaxer et de méditer. Elle peut être renforcée par un traitement médicamenteux si le patient a des difficultés pour lâcher prise. De temps en temps, le malade est amené à replonger dans ses souvenirs d’enfance pour déterminer la source du problème.

Si vous présentez des ballonnements, des douleurs abdominales intenses et persistantes, suivis d’une impossibilité d’aller à la selle, rendez-vous directement chez un médecin. Il en est de même si vous remarquez des saignements au niveau du rectum ou si le nombre de défécations par semaine est inférieur à 3.

Le traitement de l’apopathodiaphulatophobie s’effectue à l’aide d’un spécialiste comme le psychiatre ou le psychothérapeute. Au cours d’une dizaine de séances, le patient doit être guéri de sa peur.

La possibilité de prise en charge de l’apopathodiaphulatophobie

En prenant contact avec un médecin spécialisé pour traiter la phobie de la constipation, vous pouvez bénéficier d’une prise en charge. Pour en apprendre davantage sur le sujet, renseignez-vous auprès de votre assurance ou de la caisse sociale.

Bref, l’apopathodiaphulatophobie est une maladie qui peut toucher n’importe qui. Pour limiter les dégâts, il est préférable de se rendre directement chez un médecin. Celui-ci vous prescrira un traitement à suivre qui peut être pris en charge, dans certains cas.

 

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